Youssef Moukil 4
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Untitled 2

Egoo Dallas, Mirra Markhaeva, Nastasya Kharytonova, Youssef Moukil, quatre des artistes actif.ve.s dans l’Atelié dédié de Globe Aroma, présenteront leur travail dans le cadre de Brussels Gallery Weekend en proposant quatre mini solo shows / interventions d’arts. 

Vernissage: le 7 septembre à partir de 17h.
Visite guidée avec les artistes: 9 septembre, entre 15h et 16h.

* Avec son exposition ‘Only The Lord Knows’, l’artiste géorgien Egoo Dallas présente une sélection d’œuvres récentes de ses séries ‘Crosses’ et ‘Icons’. Rappelant la foi orthodoxe dans laquelle il a grandi, et caractérisé par la présence récurrente de Jésus et d’autres figures du christianisme, le travail d’Egoo Dallas mêle spiritualité et questions sociales, abordant en particulier les luttes et la fierté des communautés queer.

* Sous l’impérialisme russe, de nombreux peuples indigènes du continent eurasien ont disparu et beaucoup sont en danger. Le colonialisme russe remplace les croyances, les langues, les coutumes et les modes de vie locaux, mais les gens sont toujours là, iels considèrent ce qui reste comme précieux et travaillent dur pour rechercher leurs propres cultures, dont iels ont été aliéné.e.s. ‘Assimilated’, par Mirra Markhaeva, est une tentative d’une indigène assimilée de rappeler sa culture en danger, en rassemblant des souvenirs, des odeurs, des goûts et des images du passé avec pour but de renforcer un sentiment d’appartenance.

* Rada. Ukrainian Sun de Nastasya Kharitonova se déploie devant les yeux du spectateur.ice presque comme une fresque de 10 mètres de long, brouillant les lignes entre figuration et abstraction et racontant une histoire mystérieuse. Ou plutôt, plusieurs histoires : la sienne, celle de son chien, celle du pays qu’elle a quitté, les doux souvenirs de son enfance, mais aussi des récits du présent. Un ensemble d’œuvres inquiétantes matérialisant un monde où rêves, cauchemars, souvenirs et réalité ne font qu’un.

Youssef Moukil présente une sélection de ses sculptures. Moukil a commencé à « jouer » avec le fil de fer à l’âge de sept ans pour fabriquer ses propres jouets. Aujourd’hui encore, Youssef part de l’observation de son environnement et transforme personnes, animaux et objets en créatures de fil de fer. Dans les mains de Moukil, le fil de fer devient un fil de coton avec lequel il tricote, coud et brode, bien que ses outils soient des gants, des pinces et des tenailles.